Doom au féminin façon goth, lourd et mélancolique, presque fm, plein de violons larmoyants et classe comme un Jex Thoth. Profound Lore continue de taper juste.
Les grandes sœurs en grunge bouseux. Morceau un poil plus enlevé qui trotte bien dans la tête lui aussi.
Rockin' hardcore du Sud de la France, extrait de leur tout jeune premier ep. A classer avec Payday et autres Docteur Livingstone pour rester dans la région.
Unique album des New Yorkais, le genre qu'on appellerait metalcore si le monde tournait rond. Sludge carnassier, grind/crust charbonneux et hardcore rapeux sont tous concassés et recrachés puissance 1000. Hydrahead savait varier son jeu il y a de ça dix ans.
On reste nager dans notre smoothie de caillasse avec Pariso et leur 7" qui laisse présager du tout tout bon pour la suite. Dernier morceau qui fait largement plus que de montrer les crocs. En téléchargement gratuit ici.
Le grindcore peut être un genre fun, dans certains cas.
J'ai bien dit dans certains cas.
La quintessence du stoner, du soleil et du bonheur plus pur que ta coke de soirée. Neuf minutes magiques qui entament ce grandiose album, malheureusement accessible aujourd'hui au seuls possesseurs d'un rein bonus.
Les drogues c'est mal, mais quand elles permettent de condenser des idées en musique et les rendre à ce point vitales, c'est génuflexion pour tous. 20ans tout juste cette année et toujours aussi fabuleux mix de psychédélodiscodubhouse. La preuve, ce morceau est la meilleure reprise du 13th Floor Elevator toutes catégories confondues qu'ai connu l'univers. Attention aux hanches.
Harvey Milk ce ne sont pas que ces albums qu'on t'as toujours dit abscons de symphonies d'enclume autiste; c'est aussi de la soul, du boogie, du groove n' roll, du sexe et de la sueur. La preuve par l'évidence, ici, maintenant.
Earth ce ne sont pas que ces albums qu'on t'as toujours dit abscons de symphonies des prairies bourdonnantes; c'est aussi de la de la mollesse catchy, du grunge paralytique, du groove et des grosses voitures . La preuve par l'évidence, ici, maintenant.
Merzbow qui pour une fois n'en fait pas des tonnes sur cette énième collab' des Japonais et Boris vaillant face à l'exercice de l'auto reprise.
Difficile de terminer plus à la cool après le virage à 180° de la température depuis la mi-émission avec vingt minutes massives de psychédélisme doux rempli de haut en bas de folk acide et flutiau bienveillant sur ce qui est indiscutablement comme le meilleur album psychédélique au sens large de 2010.
Un début qui compte quelques honnêtes cafouillages, tout va mieux par la suite.
L'émission se télécharge toujours par là !
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